Changer de perspective grâce au coaching

Devenir PRO ?


 

Changer de perspective est le ressort du coaching. La même chose, la même situation peut être vécue de façon très différente selon le sens qu’on lui accorde, la perspective dans laquelle on la vit.

elon le point de vue, la perspective n’est pas la même, et on ne voit pas la même chose
elon le point de vue, la perspective n’est pas la même, et on ne voit pas la même chose

L’art de changer de perspective

Prenons un exemple qui consiste à changer de perspective : Est-ce que je joue pour gagner, ou bien est-ce que je joue parce que j’aime jouer ?

Pour le dire autrement :

  • Est-ce que j’aime jouer, parce que je gagne (et quand je ne gagne plus, je n’aime plus jouer, je trouve la partie pénible, je suis éventuellement « mauvais joueur », voire « mauvais perdant ») et que le fait de gagner me renvoie une image de moi-même satisfaisante ?
  • Ou est-ce que je gagne parce que j’aime jouer à cette partie et que je m’y engage complètement, sans pensée parasite, sans dispersion, sans attente de gain, juste par le plaisir d’être là et de témoigner de ce que je suis dans ce que je fais ?…
Dans notre exemple, on le voit bien, c’est la même partie et c’est le même joueur, mais selon la perspective coaching qu’il choisit, son vécu est très différent. Et ce qui est amusant c’est que le résultat est également très différent, selon la perspective retenue. Je n’ai pas connaissance d’études sur ce sujet, je ne peux que partager ma propre expérience :
Quand je me sens bien, que je m’investis dans ce que je fais, que je le fais volontiers, j’y prends davantage de plaisir que lorsque j’y vais à contre coeur, c’est évident. Allons plus loin.
Quand je travaille (ou quand je joue, c’est pareil de dire l’un ou l’autre : dans les deux cas cela signifie quand j’entre dans la « danse ») et que je désire une réussite, en opposition à un échec redouté,  je me projette dans le futur,  je ne suis plus dans l’instant présent :
  • Je déserte le présent sans m’en rendre compte, je quitte imperceptiblement l’action simple et directe, pour m’échapper dans la pensée à propos de l’avenir.
  • Je ne suis plus simplement en train dagir « gratuitement », laissant s’exprimer les réponses spontanées qui se manifestent à travers moi.
  • Je deviens une personne limitée qui se raconte une histoire à propos de ce qu’il faudrait faire ou éviter !
  • Je me projette dans autre chose que ce qui est là, tout en m’identifiant au contenu de mes fantaisies (désirs et peurs).
  • Je n’agis plus, je m’agite.

 

Une grande part de l’énergie disponible est détournée de l’action au profit des bavardages intérieurs, de l’histoire que je me raconte, des histoires auxquelles je crois et que j’entretiens pour me justifier dans ma petite personne (qui n’est justement que l’agrégation de ces identifications aléatoires).
Dès lors, je suis moins concentré, moins énergique, moins efficace, si bien que le résultat est probablement moins bon.
De façon systémique, va alors se créer une boucle de renforcement : ayant un résultat moins gratifiant, c’est plus difficile de jouer, et donc je me projette encore davantage dans le désir de gagner et la peur de perdre. Et plus je fais ainsi, moins je suis présent, moins j’ai de chance de gagner !

 

L’équation pour changer de

perspective :

Performance = Potentiel – Interférence

 

 

Selon Timothy Galwey dans « la dynamique interne du travail », la performance serait égale au potentiel moins les empêchements qui parasitent l’action. C’est un point de vue (une perspective ?) qui paraît plein de bon sens.

 

Les parasites, c’est le bavardage intérieur, ce sont ces histoires qu’on se raconte à propos de la réussite ou de l’échec, ce sont nos désirs et nos peurs qui nous empêchent de nous engager pleinement dans le combat (ou la danse de la vie)…

 

Dans les accords toltèques, il y a un bon petit chapitre sur le discours intérieur, à propos de la parole impeccable, qui fait référence aussi à la parole intérieure, les pensées qui ne cessent de vire volter, pendant qu’on essaie de vivre !

 

 

Changer de perspective en coaching

 

 

Quand on veut changer de perspective en coaching, on s’intéresse au paradoxe suivant : Quand on veut changer les choses à l’extérieur, parfois c’est pour éviter de les changer à l’intérieur… Dans ce cas, il se passe deux choses (ou plutôt : il y a deux sortes de choses qui ne se passent pas) :

 

  • on ne change pas les choses à l’intérieur, puisque justement on s’en détourne au profit de l’extérieur…
  • on ne parvient pas non plus à changer les choses extérieures, puisqu’elles sont un écho des choses intérieures !

 

En revanche quand on accepte de se changer soi-même (pas dans ce qu’on est, qui ne peut pas changer, mais dans nos manières de faire et dans ce qu’on croit vrai et important, et qui peut se remettre en question), alors d’une part on progressera certainement, et d’autre part cette transformation aura un écho sur l’extérieur, qui répondra en alignement avec ce que nous serons devenu.

 

Le coaching est une prestation sur mesure, qui aide justement un individu à challenger ses points de vue, à s’ouvrir à une nouvelle perspective coaching, pour se créer de nouvelles options, plus élégantes, plus écologiques, pour traiter les situations bloquées.

Un coaching pour changer de perspective

Il faut parfois que cela vienne de quelqu’un d’extérieur à votre système, par quelqu’un en qui vous aurez placé votre confiance et qui vous offrira un feed-back bien ajusté qui tape dans le mille, ou une question puissante qui vous ouvre de nouveaux horizons et favorise le changement de paradigme.

 

Voici des exemples de questions qui aident à changer de perspective :

 

  • Si un sage vous donnait un conseil par rapport à cet objectif : quel serait-il ?
  • Que voudriez-vous à la place de ce qui ne vous convient pas ?
  • Comment ce serait mieux si cet objectif était atteint ? Quels en seraient les avantages pour qui ? A quoi verrez-vous que cet objectif est atteint ?
  • Quelles autres solutions (que celles qui n’ont pas marché !) pourriez-vous imaginer ?
  • Dans quelles autres situations par le passé, vous avez déjà su résoudre ce genre d’équations ?
  • Qui d’autre dans votre entourage a la compétence pour atteindre ce genre d’objectifs ? Qui d’autre peut vous aider à atteindre cet objectif ?
  • Quel serait un premier petit pas que vous pourriez faire tout de suite pour vous mettre en mouvement dans la bonne direction ?
  • Etc…

Vous avez compris, toutes ces questions vous détournent du problème et orientent votre attention vers les solutions. Elles créent une aspiration positive vers l’action, au lieu de vous maintenir enfermé dans une analyse sans fin de ce qui est si frustrant pour vous…

 

De telles questions sont des cadeaux précieux, parce qu’elles vous permettent de changer de perspective et d’envisager des solutions là où vous ne regardiez pas.

 

  • Par définition, le coaching vous accompagne dans une pensée « think out of the box » (si c’est pour rester dans votre boite, vous n’avez besoin de personne !)
  • C’est justement parce que le coaching à sortir de vos rails, qu’il vous permet de découvrir des ressources insoupçonnées en vous-mêmes…
  • Ne restez pas seul, coincé dans la situation, alors qu’en quelques heures de coaching votre vie pourrait changer parfois de façon radicale !

Votre coach, va vous fournir du feed-back, mais il va aussi vous inviter à envisager d’autres points de vue que le vôtre. Ainsi vous verrez la situation, avec d’autres yeux que les vôtres et cela vous aidera grandement à changer votre façon de voir. (voir : Gérer les rythmes de travail

 

Par exemple :

  • que verrait un des autres protagonistes de la situation ?
  • que verrait un observateur extérieur ?
  • que verriez-vous, vous-même dans 20 ans ?
  • que verrait quelqu’un auquel vous ne pensez pas encore, mais qui influence pourtant la situation de l’extérieur ?

Là vous verrez avec une autre point de vue, vous repenserez le problème autrement, et vous apercevrez qu’en formulant autrement votre objectif, de nombreuses actions efficaces apparaîtront possibles pour vous.

 

Vous ne vous pourrez pas vous changer, mais vous pourrez changer certains de vos comportements acquis, certaines habitudes mises en place il y a longtemps, et qui ont peut-être fini par devenir contre productives dans un environnement qui a changé (voir : vulnérabilité et force intérieure)

 

De plus, on ne peut pas vraiment changer tout seul, de l’intérieur. Pas plus qu’on peut se remettre tout seul en place une vertèbre au milieu du dos.

 

En revanche, à deux, on balaye mieux les angles morts et on peut travailler efficacement sur ce qui nous retient de changer nos habitudes. On peut identifier ce qui bloque et voir comment le retirer pour déclencher le changement en soi.

 

Pour travailler sur vous-même, en profondeur, en n’y passant pas plus de temps qu’il n’en faut (voir : l’intérêt d’un coaching court), pour avancer en sécurité,  en assurant vos premiers pas vers vos nouveaux objectifs, envisagez sérieusement un coaching individuel. Vous gagnerez beaucoup de temps, parfois plusieurs années, et mobiliserez vos énergies pour atteindre des résultats en rupture…