Alignement personnel : bien utiliser ses émotions

C’est toujours votre alignement personnel que vous travaillerez en coaching.

L’ « objet» d’une intervention de coaching est le «sujet», c’est-à-dire : vous-même (en tant que personne).

Dans cet article, nous allons proposer une technique d’alignement personnel, qui utilise vos émotions : Comment être attentif à vos émotions pour ajuster votre alignement personnel ?

Ressentir une émotion négative du type : peur, colère, ou tristesse indique que vous êtes en désaccord avec ce que vous êtes en train de vivre, c’est évident.

  • Ainsi, si une situation vous fait ressentir de l’insécurité, vous avez peur.
  • Si quelque chose vous contrarie, un mouvement de colère vous invite à repousser la contrainte,
  • Si vous ressentez le manque de quelque chose, une sensation de tristesse vous indique clairement que vous n’êtes pas en alignement avec la présence que vous désirez.
Comment utiliser vos émotions, comment réagir à temps pour retrouver un bon alignement personnel ?

 

Qu’est-ce que l’alignement personnel ?

Travailler sur soi grâce au Coaching revient toujours à développer sa lucidité, son désir, sa confiance, son engagement, et ses compétences, dans une perspective d’autonomie croissante. Le Coaching permet une meilleure connaissance de soi, un meilleur alignement de ses dispositions intérieures avec son environnement extérieur, pour une plus grande performance.

Qu’entend-on par cette notion d’ alignement personnel en coaching ?

L’alignement évoque l’idée de convergence de toutes les forces intérieures :

  • l’orientation naturelle de l’élan vital et du désir,
  • les goûts et l’élan intime du coeur,
  • les affinités et l’aspiration vers l’ idéal,
  • la vision raisonnée,
  • et la soif de liberté responsable.
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D’une manière plus visuelle, on « verrait » physiquement le bon alignement d’une personne à la verticalité souple de sa colonne vertébrale, incarnant une juste superposition de ses centres physiques, émotionnels et intellectuels…

 

Toutefois, précisons que ce n’est là qu’une image pour se représenter l’alignement en coaching, dont on parle ici d’une manière plus figurée : On a la colonne vertébrale qu’on a et cela n’empêche pas de travailler son alignement (colonne « droite » ou pas.

 

Un bon alignement personnel induit peu de résistance. On dirait que l’énergie circule bien en soi, et que tout concourt en nous-même au rapprochement de l’objectif visé, parce que celui-ci est bien dans l’axe de nos aspirations profondes, en accord avec les autres et notre environnement.

 

 

En coaching individuel, vous pourrez ajuster votre alignement personnel, grâce aux questions et au miroir du coach qui vous invitent à être plus conscient des différents aspects d’une même question. C’est en balayant les angles morts, en challengeant les habitudes, en sortant des sentiers battus, que l’on retrouve souvent des regains d’énergie et de plaisir, dont on se privait par un alignement insuffisant. Y accéder nécessite de faire des choix, lesquels requièrent de la lucidité, de l’esprit de décision, parfois du courage… Ceci n’est pas toujours facile, quand on est seul face à son problème. L’accompagnement est là pour ça, pour vous soutenir et aussi pour vous permettre de voir là où vous ne regardiez pas, pour vous permettre de découvrir en vous des ressources inexploitées, des solutions nouvelles auxquelles vous ne pensiez pas…

 

  • Accompagnement du changement : Tout est Opportunité ?
  • Coaching de crise

 

Retrouver et maintenir un meilleur alignement personnel est le thème central sous-jacent de beaucoup de séances de coaching.

 

 

 

Vous tourner vers le bien-être

 

Nous pourrions partir de l’hypothèse que notre état naturel serait de ressentir du bien-être, puisque c’est ce à quoi nous aspirons spontanément.

 

Quand nous ne ressentons plus ce bien-être, il est nécessaire de changer les conditions, intérieures et/ou extérieures, pour le ressentir de nouveau.

 

Mais parfois, nous ne sommes pas assez attentifs et nous entrons dans le mal-être, sans rectifier ce qu’il faut pour en sortir, et au contraire nous persévérons même dans ce qui nous éloigne de ce que nous recherchons.  En fait, nous glissons sans nous en rendre compte dans des états internes et des situations externes, qui ne nous conviennent pas… Et au lieu de rebrousser chemin, nous nous enfonçons davantage…

 

Une bonne façon de détecter quand ça commence à ne pas aller est d’être attentif à nos émotions. Elles sont un indicateur simple et toujours disponible pour déterminer si nous sommes en phase avec ce que à quoi nous aspirons profondément. (C’est cela qu’on appelle l’alignement personnel : quand les circonstances concordent avec nos souhaits, ou quand nos comportements et nos attitudes nous conviennent et correspondent à notre vocation et nos valeurs.)

 

 

 

Que faut-il faire pour retrouver votre alignement personnel ?

 

Dès qu’on ressent une émotion dite « négative » (une déclinaison de peur, de colère ou de tristesse), il s’agit d’abord de le remarquer et d’accepter de le ressentir.

 

Ne serait-ce qu’un instant. Car nous l’avons vu l’émotion est en soi l’expression d’un refus. Refuser une émotion, reviendrait donc à refuser un refus… on n’en sort pas !

 

 

 

  • 1ère étape : Accepter

 

Le mieux est d’accueillir l’expression en soi de l’émotion (voir à ce propos : »maîtriser es émotions« ). Vous observerez l’émergence de pensées telles que :  » je ne suis pas d’accord avec ce que la situation m’oblige à supporter ! », puis vous constaterez que cette pensée provoque de la colère. Alors une nouvelle pensée surgira : « Tiens, il y a de la colère qui se manifeste…  » Mais voyant cela, vous êtes plus obligé de partir avec cette pensée et cette émotion. au contraire, vous les contenez, donc vous n’allez nulle part. Ce sont elles les pensées et les émotions qui apparaissent, et disparaissent en vous, qui demeurez calme et tranquille.

 

 

Accepter la situation de frustration, de contrariété ou de douleur est la seule option. Vous ne pouvez pas fuir (sauf dans votre tête, par vos pensées, ce qui ne serait qu’une illusion de fuite, une sorte d’analgésique que vous prenez comme une fuite en avant pour ne pas ressentir…) – Voir à ce sujet : « arrêter de penser« . Mais la douleur ne diminue pas, seulement l’impression qu’elle diminue. En fait même, en la fuyant vous l’augmentez : parce qu’en plus de la situation objectif (une douleur physique par exemple) se rajoute une souffrance psychologique issue du refus.

 

 

Ce qui fait le plus mal, c’est le refus et la fuite. Vous tenterez de fuir en niant, en refusant pendant un certain temps. Mais si vous lisez encore ces lignes, c’est que vous êtes prêt à changer votre regard sur la situation et sur vous-même. vous êtes prêt à travailler en coaching, au travers de quelques séances seulement peut-être, sur la manière d’accepter votre situation (voir : coaching de lâcher prise).

 

 

A défaut de pouvoir accepter la situation, parce qu’elle est vraiment trop douloureuse pour vous cette fois-ci, vous pouvez au moins accepter l’instant présent en tant que contenant de la situation. (voir cet article : « accepter la réalité telle qu’elle est, avant d’essayer de la changer« ). Ainsi, acceptant l’idée même qu’il puisse survenir des évènements tels que celui que vous vivez, vous trouverez en vous un espace de tranquillité, ce qui est déjà un bon début. Pour la suite, vous continuerez de cette manière, à accueillir, à observer, à constater, sans tenter quoi que ce soit pour changer les choses. De toutes manières, vous ne pourrez intervenir sur la situation extérieure, qu’en ayant d’abord accepté à l’intérieur et fait le changement qui s’impose en vous-même d’abord. Ensuite, naturellement, par effet de résonance de votre alignement personnel sur votre environnement, la situation extérieure sera modifiée, ne serait-ce que par votre changement de regard et de posture…

 

 

 

  • 2ème étape : nourrir le désir de ce que vous souhaiteriez voir se produire

 

On ne peut pas forcément  changer les circonstances extérieures, mais on peut toujours choisir les pensées que nous accueillons (voir : processus de pivot) .

 

Ainsi, au lieu d’abonder dans la plainte et de nourrir ainsi la contrariété, on peut choisir de considérer les bons côtés de la situation (il y en a toujours !). Et surtout : au lieu de ressasser la pensée que ceci ou cela ne nous convient pas, il est plus habile de nourrir la pensée de ce que nous voudrions à la place. Choisir délibérément de tourner notre attention avec plaisir vers ce que nous désirons, plutôt qu’avec amertume vers nos besoins insatisfaits et les émotions que ce genre de pensées suscite en nous.

 

 

Vous serez plus attractifs, si vous vous concentrez sur les choses désirez davantage que sur celles que vous ne désirez pas ! (lire à ce sujet : « Qu’est-ce que la loi d’attraction ? »)

 

 

C’est simple ! Mais c’est très difficile, parce que nous sommes pris dans les sillons de l’habitude.

 

 

[Le processus de pivot permet de basculer du négatif au positif].

Mieux vaut en rire qu’en pleurer !
Mieux vaut en rire qu’en pleurer !

Les humeurs, ça va , ça vient… On n’y peut rien !

 

 

Enfin presque… car en fait on y peut justement quelque chose !

 

 

Comment passer d’un climat intérieur un peu grognon (suite par exemple à une déception ou une contrariété) à un état interne plus positif et agréable à vivre ?

 

 

C’est justement l’objet du processus de pivot décrit ci-après, de permettre ce retournement émotionnel.

 

D’où le nom original de processus de pivot, proposé par Esther et Jerry Hicks, qui présente leurs enseignements à propos de la loi d’attraction.

 

A la fin de cet article, nous proposerons aussi un autre outil très efficace : la méthode des segments d’intention]

Hygiène de la pensée

"J'aime considérer qu’aujourd’hui est le premier jour du reste de ma vie, et que c’est (toujours) maintenant le meilleur moment pour me mettre en Chemin… tout de suite !

 

Et finalement, sans changer toute ma vie, je me concentre sur changer ma pensée de l’instant présent.

Si je fais cela à chaque instant : nul doute que c’est toute ma vie qui est déjà entrain de se transformer.

Quand je déciderai de changer, je commencerai bien par un premier pas, non ?

 

Celui-ci, qui est à ma portée, est donc ce que j’ai à faire tout de suite. Après, on verra bien.

Le suivant, je le ferai comme j’ai consenti à celui-ci.

 

Et, finalement, OBJECTIVEMENT, ce n’est pas bien compliqué : juste faire maintenant, tout de suite, le petit changement nécessaire pour retrouver du bien-être tout de suite !

 

Il ne s’agit pas de dire « il fait chaud, quand vous avez froid », ce qui serait nier la réalité. Mais juste de dire : « j’aime quand j’ai bien chaud »… ou encore « je sens bien la fraîcheur saisissante, et grâce à elle, je peux bien me rendre compte combien j’apprécie la chaleur confortable dans laquelle je me détends plus volontiers, etc… ». (voir technique des affirmations positives)

 

Choisir de se tourner vers l’inverse de ce qu’on n’aime pas, c’est-à-dire vers ce que nous aimons. Et nourrir volontairement des pensées d’appréciation de ce que nous souhaitons, plutôt que des pensées critiques à l’égard de ce que nous voudrions rejeter.

 

Cesser de « lutter contre » ce que nous ne voudrions pas, et choisir d’ « aller avec » ce que nous choisissons !

Quand il nous arrive dans la journée d’être confronté à une situation qui ne nous satisfait pas, nous éprouvons un certain mal être. Cette exposition à une contrariété nous permet de prendre bien conscience de ce que nous n’aimons pas, ce que nous n’avons justement pas envie de vivre.

Ainsi :

  • Je rate mon train à quelques secondes près, et je vais devoir attendre
  • J’arrive à la boulangerie, il n’y a plus de pain
  • Quelqu’un me traite vraiment injustement, et je me sens révolté
  • Tomber par terre et m’en vouloir d’être aussi maladroit ou en vouloir à l’univers d’avoir fait les trottoirs glissants
  • Etc…

Vous pouvez changer délibérément d’état interne, en vous concentrant non pas sur ce qui vous déplaît dans la situation présente, mais sur ce vers quoi pointe votre désir à cet instant-là. Reprenons les exemples précédents  :

  • Rater son train à quelques secondes près, et pester contre le fait de  devoir attendre se transforme en « J’aime bien arriver en avance, sans stress, pour prendre mon train en toute sérénité »
  • La contrariété d’arriver à la boulangerie, alors qu’il n’y a plus de pain se transforme en : « J’aime quand il y a plein de choix dans la boulangerie, ce qui me permet de me procurer le pain que j’aime »
  • La douleur et la vexation d’être tombé par terre se transforme en : « Comme c’est agréable finalement de me sentir bien enraciné et attentif à mes gestes, afin de ne pas commettre de maladresses (comme cette chute) »
  • le sentiment d’injustice ressenti parce que quelqu’un vous traite vraiment injustement, se transforme en : « C’est vraiment gratifiant quand les autres m’apprécient et me traitent équitablement »

Comme on peut le voir, ce processus est tout simple. Il s’agit de déporter son attention des sujets de contrariétés vers des images mentales plus agréables, en retournant intérieurement la situation, en changeant notre manière de la considérer : elle n’est plus une contrainte, elle devient une alliée qui m’indique (ou me confirme) ce dont j’ai vraiment envie.

Dans l’image suivante, on voit une main courbée… On peut l’interpréter de deux façons, selon le sens de la courbe que l’on choisit de considérer '':

Du côté creux la main dessine une concavité… Et de l’autre elle est convexe ! Quelle courbe choisit-on de considérer?
Du côté creux la main dessine une concavité… Et de l’autre elle est convexe ! Quelle courbe choisit-on de considérer?
  • D’un côté elle dessine une courbe concave, un creux.
  • Mais de l’autre côté cette même main dessine une courbe convexe, une bosse.

Cette recherche d’un meilleur alignement personnel ne consiste pas à se masquer la vérité ou à refouler ses émotions, mais à choisir les pensées que l’on souhaite cultiver en soi, en fonction justement de l’état émotionnel qu’elles vont engendrer.

 

Dans l’exemple de la main : au lieu de regarder le creux (qui serait le manque, la frustration, la contrariété), je choisis de considérer la bosse (le plein que le manque désigne implicitement). Ainsi je change d’état vibratoire, comme disent les auteurs de la loi d’attraction.

 

Plutôt que me concentrer sur l’objet de ma contrariété, je choisis de considérer ce que m’enseigne cette émotion négative, en visualisant le désir contraire et le bien-être qui en résulterait. Ceci est déjà un premier pas vers une posture intérieure plus confortable…

 

Pr JACOB (Josué SAMPA) Coach de vie.

L’alignement personnel consiste à s’aimer soi-même

Cet amour n’est ni narcissique, ni égoïste. Au contraire, il n’est même pas « personnel », c’est un amour universel en quelque sorte, qui s’adresse aussi bien à soi-même qu’à l’autre, puisque les deux sont intiment liés dans un sentiment d’unité (qu’on appelle précisément : l’amour !). Et puis, il ne s’agit pas de se mettre à regarder le monde avec des yeux de cocker.

 

Il s’agit d’autre chose…

 

C’est un mouvement du coeur, qui est d’abord déclenché par l’intelligence : il s’agit de voir le processus de mensonge et de fuite en avant (que nous avons expliqué dans cet article sur « les pensées toxiques« ). Pas juste le voir intellectuellement, il faut le voir appliqué à sa propre vie : voir en soi-même le malentendu fondamental, engendré par la fuite en avant, par cet évitement du ressent de ce qui est présent en soi. Voir cela honnêtement, et oser creuser encore plus profond en-dessous même de l’éventuel dégoût pour soi-même, pour laisser émerger une immense source de compassion : on comprend alors le mécanisme de la pensée, on voit progressivement l’invraisemblable tricherie. On la voit chez soi, sans s’en vouloir à soi-même, et on la voit chez les autres, sans les juger. On la voit et aussitôt : on n’en est plus dupe.

  • Là commence un chemin pour s’individualiser, pour désapprendre nos mauvaises habitudes de pensée.
  • Là commence une exploration de nos émotions et de nos sensations, au lieu de les fuir.

C’est là tout un travail d’accueil, car en fait, il n’y a rien à faire « contre » les pensées. Il suffit de les constater et de les reconnaître pour ce qu’elles sont : des pensées auxquelles on n’est pas obligé de croire ! Elles sont un peu comme un virus contagieux dont il faudrait se prémunir, en en voyant la nature mensongère. C’est cela le remède : la lucidité et l’honnêteté intellectuelle sont l’antidote à l’emprise des pensées fausses. Voir cela suffit à nous dégager de leur fascination qui nous retient coincé dans une restriction de nous-même.

 

Si on accepte de descendre en-dessous des pensées ordinaires, on accède à la vie, la vie que nous sommes, et qui s’aime elle-même. On découvre qu’au fond « je » m’aimais depuis le début, mais en surface il se racontait un film d’horreur, d’exil et de bouc émissaire (je me sens en exil de moi-même et je cherche une cause extérieure sur qui faire peser la responsabilité, qui n’est en fait que que la mienne !). Voir à ce sujet :

 

Ceci n’est pas quelque chose auquel il faudrait « croire », telle une nouvelle pensée à entretenir, c’est au contraire une expérience très simple, que l’on peut faire à tout moment, une expérience qui s’impose quand le moment est venu de passer à autre chose que le renouvellement incessant et absurde de la souffrance (voir à ce sujet, notre article : Les deux sortes de souffrance)

 

Pour cela, il faut probablement avoir souffert un certain temps de l’illusion, pour éprouver suffisamment intensément le manque de satisfaction et se mettre en recherche de la vérité de soi-même, en soi-même, et par soi-même… (du coup, les faux gourous ne risquent pas de vous harponner, parce que vous n’attendez rien d’autrui). Vous êtes parfaitement responsable de vous-même ! la seule chose que vous pourriez vouloir, pour votre confort et pour en sortir éventuellement plus aisément, c’est d’un accompagnement ponctuel, comme quelques séances de coaching. Mais c’est dérisoire, ce n’est pas long, ce n’est qu’un coup de pouce. et le boulot c’est vous qui allez le faire…

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De très nombreuses personnes sont déjà sur ce chemin sans le savoir, j’en rencontre tout le temps. Vous-même qui lisez cet article, vous en êtes là probablement. (voir : retrouver l’énergie positive)

 

Vous cherchez à vous trouver dans votre profondeur, parce que vous avez ressenti un appel intérieur. Vous êtes lassé d’attendre l’amour des autres et lassé de constater que vous ne parvenez pas à les aimer non plus, de façon parfaitement généreuse et gratuite. L’amour, en général , n’est qu’un commerce, un échange d’attentions, et quand on n’obtient plus sa dose de bien être grâce à l’autre, commencent les disputes et cesse le prétendu amour… C’est pitoyable tout ce jeu que l’on s’invente, au lieu de voir les choses en face !

 

Mais en même temps, que vous constatez tout cela dans votre vie, qui par ailleurs est peut-être très « réussie » (bonne santé, bon boulot, bonne famille, bonnes vacances, etc…) vous ressentez la nostalgie d’un amour inconditionnel. Cet amour de vous-même par vous même, est la seule condition, qui vous permettra d’aimer les autres et de recevoir leur amour, sans aucune attente, aucun regret (voir l’article : "éveil spirituel ordinaire" ).

 

Vous constaterez alors l’effondrement de tous vos projets, de toutes vos ambitions, vous ne ressentirez plus aucune peur, ni aucune angoisse. Tout cela s’évaporera au profit de la Présence sous-jacente à tous ces décombres de votre vie d’avant. C’est cela l’alignement personnel véritable et ultime. Vous serez peut-être secoué pendant un bout de temps, avec encore des hauts et des bas, au travers desquels vous constaterez l’inertie des pensées toxiques encore actives, mais elles seront vues assez vite et leur impact se dissipera rapidement.

 

Vous ne serez pas géné par ce nouvel état qui ne fera que s’approfondir dans la paix et la joie intérieure, inexorablement.

 

Vous vivrez l’expérience extraordinaire que « vous êtes », vous êtes vous-même l’amour que vous espériez trouver à l’extérieur. Il vous suffit de vous mettre à l’écoute de votre profondeur, pour laisser rayonner ce que vous êtes. Rien à faire (voir notre article : atteindre un objectif), juste à laisser faire…Traverser une période difficile"