Plateforme sur l'agriculture, l’élevage et les produits avicoles
Code produit T-00077-V
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Des actions pour améliorer l'élevage de poulets et l'agriculture localement
Le bien-être des animaux
Le bien être des volailles est important pour des raisons tant éthiques que pratiques. D'un point de vue éthique, les volailles ont un degré suffisant de conscience et de «sensation» pour ressentir la douleur si leur santé est mauvaise, ou la privation s’ils sont logés de façon précaire. D'un point de vue pratique, les producteurs qui travaillent à l’amélioration du bien-être de leurs troupeaux de volailles se positionnent favorablement sur le marché car le consommateur est sensible à cet aspect.
De nombreux progrès ont été réalisés au cours des vingt dernières années dans le développement de méthodes reconnues pour mesurer le bien-être des animaux en aviculture intensive. Les recherches scientifiques réalisées sur la capacité d'adaptation et les préférences des poules ont permis le développement d’outils visant à mesurer le bien-être des poules pondeuses et des poulets de chair dans les exploitations commerciales.
La disponibilité de méthodes quantitatives précises est la première étape pour améliorer le bien-être des volailles. Il existe des incitateurs économiques importants qui favorisent l’action lorsque des problèmes de bien-être sont détectés car l’amélioration du bien-être se traduit souvent par une amélioration de la production.
Cependant, les normes pour le bien-être des volailles doivent être parfois renforcées par une législation appropriée. Certains pays ont interdit (ou ont l'intention d'interdire) les systèmes de logement tels que les cages conventionnelles pour les poules pondeuses.
La législation peut aussi fixer des limites sur des facteurs comme la densité au mètre carré pour les poulets de chair. Les producteurs qui participent à des programmes de certification volontaire sont à même d’obtenir un meilleur bien-être pour leur volaille.
Dans les systèmes avicoles extensifs à petite échelle des pays en développement, les oiseaux sont principalement issus de races indigènes et sont par conséquent plus en mesure de s’adapter à l’environnement local que les races commerciales. Toutefois les risques de transmission des maladies sont élevés et causent des souffrances et une mortalité élevée chez les oiseaux.
Les autres préoccupations communes liées au bien-être sont la mauvaise alimentation et le manque d’accès à de l’eau propre et fraîche. Dans les climats chauds, les oiseaux peuvent avoir des difficultés à se tenir au frais si un abri naturel ou artificiel ne leur est pas fourni.
AUTRES TYPES D'AIDES EXTÉRIEURS ESPÉRÉES
Enfin, le troisième type d’aides que nous espérons est celui qui accorde sans doute le plus de soutien, mais il est aussi le plus incertain, puis qu’il s’agit des aides attribuées dans le cadre du Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE). Ces aides sont financées à la fois par l’Union européenne, l’Etat, la Région et l’agence de l’eau Artois-Picardie. Pour y prétendre, nous auront de cumuler un minimum de 80 points dans une grille d’évaluation que nous souhaitions faire évoluer.
Certains critères, comme le fait d’être jeune installé de moins de quarante ans, apporte un nombre de points non négligeable. Le taux de subvention pouvant être obtenu pour un investissement peut atteindre 40 %, même s’il existe, en plus, des possibilités de majoration de 10 à 20 %, avec un plafond allant de 4 000 € à 100 000 €.
La date limite de dépôt des dossiers pour le PCAE en cours est fixée au 25 mai de l'an prochain. Pour notre groupe basé en Afrique «c’est une aide qu’il faut voir comme un bonus parce qu’on est jamais sûr de l’obtenir et parce qu’elle met un certain temps à être versée».
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